LANGOUËT
Une rurbanisation durable
VARIÉTÉ
Variété // Selon Bentley (1985), la variété est la qualité qui conditionne la possibilité d’offrir différentes expériences à l’usager. À cette fin, un projet devrait comprendre une variété d’usages, qui se répercutera par la suite sous plusieurs échelles. Les différents usages nécessitent souvent des infrastructures diversifiées, induisant une variété de formes et attirant une variété de gens. Ces caractéristiques vont enfin procurer aux lieux des significations diverses.
Tel que le montre la carte de localisation des activités du noyau villageois, la commune de Langouët revêt une faible diversité d’usages. Le caractère fortement agricole occupe la majorité de l’espace de la commune de 699 hectares. Pour le reste, il s’agit d’une commune dont l’usage prédominant est résidentiel.
Au cœur du village se trouve un pôle institutionnel formé de l’école primaire et maternelle Janusz-Korczak, de la cantine scolaire, de la mairie et de la pépinière d’entreprises, ces programmes divers étant tous rassemblés au sein d’un seul bâtiment central.
Tel que mentionné par Bentley, le designer urbain devrait être en mesure d’identifier la demande pour les usages prévus dans le projet. Si la demande peut être de nature économique, elle peut également être de nature sociale (Bentley, 1985). À Langouët, la pépinière d’économie solidaire qui a pris place dans le pôle institutionnel rénové a été développée en lien avec la recherche d’un usage pertinent pour combler un local disponible au sein du pôle institutionnel. Cette pépinière accueille des coopératives et associations qui interviennent dans les domaines du développement durable et/ou développement des services d’utilité sociale. Entre sa création en 2009 et l’année 2011, la pépinière a accueilli et permis le lancement de six entreprises.
Les formes bâties des projets tentent de s’insérer au mieux dans leur contexte paysager. À Langouët, les maisons se ressemblent toutes sans être identiques et elles sont généralement empreintes de sobriété.
Ces principes ont été repris pour la création des habitations destinées à occuper les lotissements récents. Les maisons de La Prairie Madame, qu’elles soient isolées ou en mitoyenneté, présentent toutes des similitudes architecturales. De fait, les implantations, volumétries et matériaux sont semblables : bardage en bois pour les façades, toitures en ardoise pour les bâtiments habités, toitures en acier gris pour les garages.
Pour permettre l’accès au plein potentiel du solaire passif, l’architecte de la Praire Madame a opté pour un « glissement» de l’implantation des bâtiments pour éviter l’effet d’alignement.
ÉCOLE COMMUNALE DE LANGOUËT, UN DES SEULS BÂTIMENT DONT L'ACTIVITÉ N'EST PAS RÉSIDENTIELLE DANS LE CENTRE-BOURG
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